Promouvoir la formation et une recherche commune : tels sont les deux axes de l’accord-cadre signé entre la CPU et la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), le 31 janvier, à la caserne de la garde républicaine des célestins, à Paris.
La promotion de la formation
Celle-ci se fonde sur :
– L’accueil de personnels militaires de la gendarmerie au sein de formations des établissements membres de la CPU ;
– L’accueil de stagiaires, apprentis et chercheurs des établissements membres de la CPU au sein d’unités de la GN dans le cadre de leur formation menant à l’obtention de leur diplôme ;
– L’exercice d’activités d’enseignement par les personnels militaires, volontaires, dans les
établissements membres de la CPU ;
– La dispense de cours par des enseignants-chercheurs des établissements membres de la CPU au profit des élèves et stagiaires des écoles ou centres de formation de la Gendarmerie Nationale.
La promotion d’une recherche commune
Plusieurs actions seront mises en œuvre :
– La réalisation d’une cartographie partagée des experts travaillant sur les enjeux du champ académique interdisciplinaire « sciences et techniques de la sécurité » ;
– La mise en place d’un réseau de référents reconnus par les deux parties pour répondre aux besoins d’expertise et d’évaluation de projets mis en place.
Pour s’adapter au mieux aux besoins du terrain, l’accord-cadre sera décliné en Conventions locales d’application (CLA) sous la forme de conventions collaboratives de formation et/ou de recherche. En outre, et pour faciliter la création de cette communauté de recherche, les CLA faciliteront l’accueil d’enseignants-chercheurs au sein d’unités de la Gendarmerie Nationale dans le cadre de leurs recherches et le développement de contrats de collaboration à des fins d’études prospectives intéressant la Gendarmerie Nationale.
Afin d’assurer le suivi de cet accord, un comité de liaison sera créé et co-présidé par le DGGN (ou son représentant) et le président de la CPU (ou son représentant). Le présent accord-cadre a été conclu pour une durée de trois ans à compter de la date de sa signature.