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Le - La tête et les jambes – Une centaine de militaires ont fait leur remise à niveau.

La tête et les jambes

Une centaine de militaires ont fait leur remise à niveau.

1191132_2770582_920x612pLa gendarmerie a longtemps, et souvent,souffert de l’épopée cinématographique et tropézienne du maréchal des logis-chef Cruchot, de l’adjudant Gerber et des gendarmes Tricart et Fougasse. Il y a pourtant belle lurette que la tenue saharienne a été remisée et on doute qu’un jour la gendarmerie, quand bien même fut-elle de Saint-Tropez, ait défilé aux côtés de majorettes pour fêter la capture de nudistes. Non, non, cela, c’était pour le cinoche à papa. La réalité, du moins celle du XXIe siècle, montre que la gendarmerie s’emploie à s’adapter autant qu’elle le peut aux nouvelles menaces et infractions à laquelle elle est censée répondre.

Techniques d’intervention

1191132_2770584_920x612pD’où un impératif : la formation. Pas de course en sac ici mais de la musculation physique et mentale. Lundi dernier, la compagnie de Villeneuve-sur-Lot avait convié la presse à suivre une journée durant laquelle une centaine de militaires de la compagnie mettaient à jour leurs compétences. « La formation continue des gendarmes contribue aussi bien à leur propre sécurité qu’à celle de la population », explique le commandant Legendre, l’homme fort de la compagnie de Villeneuve qui rappelle que cette année quatre de ces hommes ont été blessés au cours d’interventions.

1191132_2770520_920x612pSi la journée de formation a débuté au stand de tir de Lascrozes où chaque gendarme devait effectuer des tirs de précisions, des tirs en progression ou des tirs de riposte (le tout compliqué par des exercices physiques intenses), c’est au sein de la caserne Belzunce qu’il fut question d’aborder des cas concrets d’intervention. Les plus courants : intervention pour tapage nocturne et contrôle routier. Le genre qui dégénère. Ce sont les gendarmes du Psig (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) qui, ici, encadrent la formation, débriefent les mises en situation et donnent la bonne marche à suivre. Exemple avec l’intervention au domicile de fauteur de trouble, simulé dans les étages de la caserne : « On négocie d’abord, on n’établit ni familiarité ni contact physique. En revanche dès qu’on est touché… » C’est là qu’intervient la MSA (maîtrise sans arme).

De l’assouplissement

« On assouplit le bonhomme, on lui saisit le bras, on le met au sol et en général il donne l’autre bras tout seul. » On confirme. « Le gendarme doit toujours avoir à l’esprit le support légal de l’intervention. S’il n’y a pas un préalable violent, l’intervention ne tiendra pas juridiquement », rappelle le commandant Legendre. À noter que chaque année, le moindre gendarme doit répondre à un contrôle de la condition physique du militaire (CCPM). Au programme : 3 000m, pompes, abdos et tractions. Force doit rester à la loi, n’est-ce pas.

Source : SUD OUEST www.sudouest.fr

#AAMFG techniques d’intervention Villeneuve-sur-Lot 

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