Les publicités dans la revue de l'Echo du képi ne figurent pas sur la version en ligne à télécharger mais uniquement dans la version « papier »

Articles

Le - L’agresseur des gendarmes récidive devant la maison d’arrêt

BELFORT – FAITS DIVERS

L’agresseur des gendarmes récidive devant la maison d’arrêt

Condamné à 10 mois de prison, le 5 octobre, pour avoir frappé des militaires à Bethoncourt, un Doubien a été interpellé, dimanche, à Belfort devant la maison d’arrêt : il venait de lancer un paquet à un détenu.

 

Vers 1 h 30, dimanche, deux Bethoncourtois ont lancé un paquet dans une cellule de la maison d’arrêt. Photo d’archives ER/Xavier GORAU

Photo HDVers 1 h 30, dimanche, deux Bethoncourtois ont lancé un paquet dans une cellulede la maison d’arrêt. Photo d’archives ER/Xavier GORAU 

Décidément, le jeune homme n’a p as envie de se faire oublier de la justice . Le 5 octobre, il écopait de seize mois de prison dont six mois avec sursis pour des violences sur des gendarmes (notre édition du 6 octobre). Le Bethoncourtois de 22 ans était reparti libre du tribunal. Contrairement à son frère cadet – qui, lui, avait demandé un délai pour préparer sa défense et maintenu en détention – il avait échappé au mandat de dépôt. Théoriquement, le Doubien, sans casier judiciaire, devait attendre une convocation devant le juge de l’application des peines. Seulement, dans la nuit de samedi à dimanche vers 1 h 30, à Belfort, des policiers remarquent, en visionnant la bande de surveillance de la maison d’arrêt, rue des Boucheries, deux hommes en train de lancer un paquet en direction d’une cellule. Ils interviennent et cueillent les auteurs, deux Bethoncourtois dont celui de 22 ans récemment jugé.

Fait du hasard sans doute, le frère cadet, 20 ans, en attente de son jugement est détenu dans l’établissement. Contrairement au plus âgé, celui-ci est déjà un multirécidiviste. Il avait fait barrage au contrôle de gendarmerie lundi 2 octobre, provoqué plusieurs accidents pour, visiblement, cacher quelques dizaines de grammes de cannabis. Lors de la seconde collision, les militaires bethoncourtois avaient été encerclés par une quinzaine d’assaillants à pied dont le grand frère qui, précisait-il, « a peut-être mis des coups de poing aux gendarmes par panique ».

Officiellement, la teneur du paquet lancé dans la cellule n’a pas été identifiée et le sac n’aurait pas été retrouvé. Contenait-il des stupéfiants ? Cette thèse n’est pas écartée. Le duo de «lanceurs» a été déféré devant les magistrats ce lundi après-midi. Les suites judiciaires ne sont pas connues.

Aude LAMBERT avec Isabelle PETITLAURENT

Be Sociable, Share!