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Le - Le “gendarme connecté” est déjà adopté

Le général Marc Watin-Augouard, directeur du centre de recherches de l’école des officiers de la gendarmerie nationale, était à la caserne Deflandre, vendredi. Cette visite conforte la gendarmerie de Bourgogne dans l’expérience du “gendarme connecté”.

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  • Le 04/02/2017 à 05:00
  • mis à jour à 21:54
Vendredi après-midi, à la caserne Deflandre, à Dijon, le général Marc Watin-Augouard (à droite), directeur du centre de recherches de l’école des officiers de la gendarmerie nationale, a souligné les bienfaits et les méfaits d’Internet. À sa droite, le directeur de Sciences-Po Dijon, Lukas Macek, et Olivier Kim, commandant la région de gendarmerie de Bourgogne-Franche-Comté. Photo N. P.

Vendredi après-midi, à la caserne Deflandre, à Dijon, le général Marc Watin-Augouard (à droite), directeur du centre de recherches de l’école des officiers de la gendarmerie nationale, a souligné les bienfaits et les méfaits d’Internet. À sa droite, le directeur de Sciences-Po Dijon, Lukas Macek, et Olivier Kim, commandant la région de gendarmerie de Bourgogne-Franche-Comté. Photo N. P.

« Demain, il faudra d’abord chercher des preuves numériques »

Avant d’être généralisé à l’ensemble du territoire français, en 2017, le système de Neogend a séduit la gendarmerie de Bourgogne.

En à peine une seconde, tout gendarme qui possède une tablette ou un smartphone connecté à l’application interne peut contrôler l’identité d’un individu ou d’un véhicule. Quarante mille fiches de véhicules volés ont ainsi été réalisées l’année dernière. Après les systèmes Saphir (1984) et Rubis (1995), Neogend, né en 2015, est le dernier à avoir vu le jour. Il a fait l’objet de toutes les louanges. « Demain, notre métier va changer », soutient le général Watin-Augouard. « Imaginez la voiture autonome, dans un accident de circulation. Le cadre d’investigation du gendarme sera numérique car il cherchera d’abord les preuves numériques. […] La donnée est essentielle dans notre vie quotidienne. »

Alors qu’il vient d’animer le neuvième forum international de la cybersécurité, qui s’est tenu les 24 et 25 janvier à Lille (Nord), et avant de donner une conférence sur le même thème, le 8 février à Dijon (*) , ce Bourguignon, originaire de Couches (Saône-et-Loire), a aussi regretté le rôle du « prédateur [numérique] qui n’a jamais été aussi près de la victime et aussi loin du juge ».

Son vœu ? Qu’à l’image de Wikipédia, qui est une plate-forme de connaissances coconstruite, « la stratégie de la sécurité le soit au niveau régional ». En incluant l’État, les collectivités territoriales, les élus locaux, l’université, et les entreprises.

Nicolas Perrin

Sourcewww.bienpublic.com

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