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Le « Géranium » a quitté Cherbourg pour Lorient

Le « Géranium » a quitté Cherbourg le lundi 19 octobre, salué par les remorqueurs de la base navale. Il a mis cap sur Lorient, son nouveau port d’attache. (Photo : P. Blanchais/Marine nationale)Le « Géranium » a quitté Cherbourg le lundi 19 octobre, salué par les remorqueurs de la base navale. Il a mis cap sur Lorient, son nouveau port d’attache. (Photo : P. Blanchais/Marine nationale)

Le « Géranium » a quitté Cherbourg le lundi 19 octobre, salué par les remorqueurs de la base navale. Il a mis cap sur Lorient, son nouveau port d’attache. (Photo : P. Desplats/Marine nationale)Le « Géranium » a quitté Cherbourg le lundi 19 octobre, salué par les remorqueurs de la base navale. Il a mis cap sur Lorient, son nouveau port d’attache. (Photo : P. Desplats/Marine nationale)
Le patrouilleur côtier de la gendarmerie maritime Géranium a franchi pour la dernière fois la passe de l’Ouest à Cherbourg le lundi 19 octobre. Les remorqueurs de la base navale et l’hélicoptère EC 225 de Maupertus sont venus le saluer, avant que le patrouilleur mette le cap sur Lorient, son nouveau port d’attache.

Admis en service en février 1997, le Géranium fait partie d’une série de quatre patrouilleurs construits par DCNS à Lorient : 32 mètres de long pour un déplacement de 80 tonnes, armé par un équipage de 14 gendarmes. Son commandant actuel est le capitaine Chaligné.

Ce déploiement sur Lorient, où le groupement de gendarmerie maritime de l’Atlantique n’avait plus de bâtiment hauturier, correspond à une réorganisation des moyens de la gendarmerie, nécessitée par le retrait du service du patrouilleur Glaive à Cherbourg, en juin. Elle a récupéré, pour la Manche et la mer du Nord, les deux patrouilleurs Athos et Aramis, qui étaient affectés à la base navale de l’Adour, à Bayonne, au profit du centre d’essais des Landes.

Deux patrouilleurs pour début 2016

Arrivés le 6 juillet à Cherbourg, ces patrouilleurs sont actuellement en cale sèche. Longs de 32 mètres pour un déplacement de 100 tonnes, en service depuis 1980 et 1981, ils présentent la particularité d’avoir une coque en bois. « Mais les moteurs diesel développant 4 000 ch permettent une bonne accélération et une vitesse de pointe de 28 nœuds », assurent leurs anciens pachas.

La société CMO, qui assure déjà à Cherbourg la maintenance des patrouilleurs de service public, est chargée de leur grand carénage. Une remise en état des structures, une inspection des bordés, le changement des diesel-alternateurs et une remise à niveau des instruments de sécurité et de navigation sont prévus, ainsi qu’une augmentation de la capacité en eau douce, pour permettre une autonomie de cinq jours en patrouille. Les transmissions et l’informatique seront mises au format gendarmerie, et les locaux réaménagés avec, notamment, l’installation d’un secrétariat pour la rédaction des procédures.

Les deux patrouilleurs sont traités en parallèle. Ils devraient reprendre leur service en début d’année 2016.

Sourcewww.lemarin.fr

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