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Le - Les gendarmes landais interviennent 800 fois par an pour des violences intrafamiliales

Les gendarmes landais interviennent 800 fois par an pour des violences intrafamiliales

Une quarantaine de référents sont répartis dans les brigades du département. Ils se sont réunis mercredi pour une journée de formationLes gendarmes landais interviennent 800 fois par an pour des violences intrafamiliales

Le préfet a conclu la journée de formation des gendarmes référents en violences intrafamiliales.© PHOTO B. M.
Mettre à jour ses informations pour mieux accueillir les femmes victimes de violence familiale. Partager ses expériences entre collègues pour mieux écouter ces femmes-là. Lever ses doutes, ses craintes et ses interrogations en rencontrant associations, magistrats, services sociaux pour mieux sensibiliser celles qui sont victimes des coups d’un conjoint ou d’un parent. Mercredi s’est tenue la journée annuelle de formation des référents violences intrafamiliales du groupement de gendarmerie des Landes, au Service départemental d’incendie et de secours des Landes (Sdis 40), à Mont-de-Marsan.

Concrètement, dans chaque brigade ou regroupement de brigades, un gendarme est plus particulièrement en charge de cette problématique complexe et sensible. Soit un total de 40 référents sur tout le département.Ils relayent l’information auprès de leurs collègues qui, d’une manière ou d’une autre, sont appelés à intervenir dans les familles touchées par les violences. «L’année dernière, les gendarmes landais sont intervenus plus de 800 fois », a souligné leur commandant, le lieutenant-colonel Spinetta.

Travailler dans le même sens

« Pour arrêter les violences dont elles sont victimes, les femmes doivent porter plainte. Même si ce n’est pas facile de dénoncer un mari ou un frère, passer par la police, la gendarmerie et la justice est le meilleur moyen de les arrêter », a insisté le préfet des Landes, Claude Morel, venu clore cette journée de formation continue.

Si le meilleur traitement des violences faites aux femmes peut être judiciaire, sa prise en charge est par définition pluridisciplinaire. « C’est une question aussi bien pénale que sociale, économique, psychologique etc… a expliqué le commandant Bouffière. Cette journée permet vraiment d’avoir une vision globale de ce problème. Chaque acteur prend conscience des contraintes des autres. Comme ça, on peut tous travailler dans le même sens, dans l’intérêt des victimes ».

Source : SUD OUEST www.sudouest.fr

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