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Le - Manche : il frappe un gendarme pour une cigarette

Manche : il frappe un gendarme pour une cigarette

Manche : il frappe un gendarme pour une cigarette

Le jeune au casier vierge a été envoyé en prison par le tribunal correctionnel de Coutances. 

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C’est pour vol, dégradations, usage de stupéfiants, violences, outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique et entrée interdite sur terrain affecté à l’autorité militaire qu’un jeune homme de 19 ans a été présenté mercredi 9 août 2017, en comparution immédiate, au tribunal correctionnel de Coutances (Manche).

Dimanche 6 août 2017, en soirée, Lénaïc Boutigny, 19 ans, se rend en compagnie d’un copain, à un bal populaire de la région, au volant de la voiture des parents de celui-ci. De retour à 6 h 30 le lendemain au domicile des parents du copain, absents, il conserve le véhicule en obtenant l’assentiment forcé de son « ami ». Suite au dépôt de plainte pour vol des propriétaires du véhicule à leur retour, les gendarmes le retrouvent, endormi à bord près de Brécey, prétendant vouloir se rendre chez son grand-père. Il est placé en garde à vue pour vol et consommation de cannabis, suite à la découverte de 2 grammes de résine. Il ressort de la gendarmerie de La Haye-Pesnel vers 20 h 15, avec une convocation en justice en  poche.

Il frappe les gendarmes

Vers 23 h, un des militaires ouvre la porte de son domicile, en caserne. Le prévenu vient de frapper et lui demande une cigarette. Le gendarme l’engage à partir et appelle un collègue après avoir refermé la porte que le mis en cause défonce avant de se jeter sur le militaire, sous les yeux de sa femme. Le collègue de l’agressé, qui arrive en renfort, est mordu par l’agresseur, qui lui décoche un coup de poing à la mâchoire. Les deux gendarmes maîtrisent Lénaïc Boutigny qui est menotté par l’épouse du premier militaire. Le représentant de l’ordre, mordu et frappé, bénéficiera de 5 jours d’arrêt de travail.

C’est la brigade des recherches d’Avranches qui prend le relais pour une deuxième garde à vue dans ses locaux. C’est lors de ce deuxième acte que le prévenu tentera de s’enfuir vers 3 h, mercredi 9 août 2017, après qu’il a simulé une tentative de suicide par étranglement en cellule et demandé un verre d’eau.

Pour tous ces faits, Lénaïc Boutigny, a été présenté en comparution immédiate le jour-même, au tribunal correctionnel de Coutances (Manche).

Interrogé par la présidente du tribunal sur les motivations de ses actes, le prévenu tiendra des propos incohérents en rapport avec ses parents, son grand-père, sa petite amie et même ses supposées relations avec la condition militaire. Le ministère public expose des provocations et simulations permanentes tout au long de l’affaire, d’un individu décrit comme manipulateur par l’expert psychiatre qui l’a analysé en garde à vue. Le tribunal condamne Lénaïc Boutigny à douze mois de détention dont six fermes. Le mandat de dépôt est prononcé.

Sourcewww.lamanchelibre.fr

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