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JUSTICE

Rohrbach-lès-Bitche : gendarme menacée de mort, 6 mois de prison

LE 01/02/2019 À 19:28 – MIS À JOUR LE 01/02/2019 À 19:43

C’est durant l’enquête pour refus d’obtempérer pendant un contrôle de gendarmerie, que ce prévenu habitant Wiesviller a menacé de mort et outragé une militaire.  Photo d’illustration Julio PELAEZ

Photo HD C’est durant l’enquête pour refus d’obtempérer pendant un contrôle de gendarmerie, que ce prévenu habitant Wiesviller a menacé de mort et outragé une militaire.  Photo d’illustration Julio PELAEZ

La liste des faits reprochés est longue pour ce prévenu de 40 ans, habitant Wiesviller, en comparution immédiate ce vendredi au tribunal de Sarreguemines. Menace de mort et outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique, refus d’obtempérer, conduite malgré injonction de restituer le permis de conduire, défaut d’assurance, de carte grise et de contrôle technique.

« La tête dans les pissenlits »

« Les gendarmes présents le 9 septembre dernier lors du contrôle à Wiesviller décrivent un homme d’1 m 80, en t-shirt blanc et jogging gris qui s’enfuit. Mon client mesure 1 m 90 et ce type de vêtements est plutôt courant », plaide l’avocate du prévenu. Celui-ci explique, en effet, qu’il avait prêté son véhicule à un ami. Et qu’il en avait fait l’acquisition car en train de préparer le passage du permis de conduire.

Le restant des faits n’est pas contesté. Il avoue avoir menacé et outragé une gendarme de Rohrbach-lès-Bitche les 7 et 31 janvier au cours de l’enquête pour refus d’obtempérer : « C’était sur coup de l’énervement », complète-t-il.

« Je vais lui enfoncer la tête dans les pissenlits devant ses gosses, la tête de ma mère », tel est le langage fleuri du quadragénaire dont fait part la jeune militaire dans sa déposition. « Je suis choquée, mentionne-t-elle au tribunal vendredi. En 18 ans de carrière, je n’ai jamais eu à porter plainte. Et c’est surtout le fait qu’il parle des enfants qui est difficile… »

L’avocate de la défense plaide la relaxe d’une partie des faits, du sursis avec mise à l’épreuve pour les faits reconnus et rappelle la situation précaire de son client. Michaëla Weill, au parquet, requiert 6 mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt, la confiscation du véhicule et deux fois 135 € pour les contraventions.

C’est ce que prononce Catherine Bruere, présidente du tribunal, hormis le mandat de dépôt. La peine sera donc aménageable.

Morgane LORRAIN

Sourcewww.republicain-lorrain.fr

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