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Sécurité et santé mentale, leur priorité

Gendarmes et responsables du CHI poursuivent leur convention de partenariat, qui vient prêter renfort aux quatorze agents chargés de la sécurité interne de l’hôpital.

Sécurité et santé mentale, leur prioritéEn 2006, le centre hospitalier interdépartemental et la brigade de gendarmerie de Clermont ont signé une convention de partenariat. L’objectif : assurer l’amélioration continue de la sécurité des soins et renforcer la coopération entre l’établissement de santé et les forces de l’ordre.

Sept ans plus tard, les deux parties ont souhaité renouveler cet accord : « Les choses ont évolué, le protocole a été mis à jour et les engagements de chacun ont été davantage déterminés », avance Servane Olivier, directrice adjointe du CHI et référente en matière de sécurité.

De la violence, 

« pas plus qu’ailleurs »

Un partenariat dont le champ d’action s’étend de la prévention à l’intervention des services de gendarmerie dans l’hôpital. Sur le terrain, cela se traduit par des patrouilles des gendarmes sur les parkings des sites de Clermont (une partie administrative, une partie de soins ainsi que l’unité d’accueil d’urgence) et de Fitz-James : « On passe régulièrement faire un tour, les gens sont rassurés et ça permet de prévenir d’éventuels incidents », affirme l’adjudant Sylvain Hamel, le référent CHI pour la gendarmerie.

Un dispositif qui vient en renfort des 14 agents du service de sécurité interne de l’hôpital. Des agents qui se relayent en permanence pour le filtrage des entrées, les rondes de sécurité, le suivi du système de vidéo surveillance et la gestion des alarmes.

La gendarmerie peut également être appelée à intervenir dans les murs de l’établissement :« Dans le cadre d’une enquête judiciaire par exemple, on est parfois amené à faire des auditions ou encore un prélèvement d’ADN, rapporte l’adjudant. Grâce à cette convention, nous savons à qui nous adresser, nous avons un interlocuteur privilégié, les choses peuvent se faire plus vite. »

La gendarmerie interviendrait-elle régulièrement dans le CHI pour des problèmes de patients violents ? « Pas plus qu’ailleurs », assurent les deux parties. « Ce partenariat a été fait en 2006 car cela avait été fortement recommandé par l’État, mais jusqu’à présent nous n’avons jamais rien connu de grave dans nos établissements, affirme Servane Olivier. C’est aussi l’un des objectifs de cette convention : éviter les situations d’urgence ».

Un échange de bon procédé puisqu’en retour, la directrice adjointe du CHI devrait prochainement dispenser une formation auprès des gendarmes de Clermont. « Une loi vient de modifier beaucoup de choses sur la santé mentale en terme de pratique et de terminologie », explique Servane Olivier. Les connaissances des gendarmes dans ce domaine pourront ainsi être actualisées. « C’est un plus car nous sommes amenés à utiliser ces termes dans nos procédures et ceux qui interviendront seront en mesure de mieux comprendre ce qui se passe et de pouvoir l’expliquer », conclut l’adjudant.

Une fois par an, responsables du CHI et gendarmes se rencontreront autour d’une table pour faire le bilan de leur partenariat. « Et si besoin nous ajusterons la convention », précise Servane Olivier.

HÉLÈNE GRAFFEUILLE

Sourcecourrier picard(1) www.courrier-picard.fr

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