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#ANGERS

Segré. Ivre, il « bénit » les gendarmes avec la brosse des toilettes

Accueillis par un quadragénaire survolté, les gendarmes ont été « bénis » avec la brosse des toilettes.

Accueillis par un quadragénaire survolté, les gendarmes ont été « bénis » avec la brosse des toilettes. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

À la barre du tribunal correctionnel, il s’excuse, penaud. Difficile d’imaginer cet habitant de Segré, 40 ans, dans un état second. Ce qui lui vaut de comparaître, ce jeudi 14 juin, pour des violences sur sa compagne et les gendarmes, accueillis avec des insultes et des gestes obscènes ou humiliants.

Mère et fille chez un voisin

Dans la soirée du 20 avril dernier, le couple uni depuis 13 ans se déchire une nouvelle fois. Dispute, puis coups de poing au visage et de pied dans la cuisse de sa concubine. Le lendemain, cette femme rentre du travail avant midi. Nouvelle altercation. Elle décide de partir. Vers 18 h. Elle revient en compagnie de sa mère. Discussion impossible avec le conjoint survolté. Les deux femmes se réfugient chez un voisin.

Bordée d’insultes

Les gendarmes interviennent. Ils sont accueillis par une bordée d’insultes. Ivre, leur interlocuteur a tout cassé dans le logement. L’enfant dort sur le canapé. Après des tentatives de discussions vaines, les gendarmes parviennent à exfiltrer le bébé de 17 mois.

Retour avec la brosse des toilettes

La tension monte encore d’un cran. Et le quadragénaire perd complètement pied. Après avoir uriné dans l’évier sur la vaisselle, il se rend aux toilettes et en revient, les parties génitales à l’air avec… la brosse des toilettes. Avec l’objet rincé à l’eau claire, il esquisse un signe de croix devant chacun des deux gendarmes. Une sorte de bénédiction avec de l’eau souillée.

Il casse ses meubles

Après avoir cassé son mobilier et insulté les militaires, il va à leur contact. Les gendarmes le maintiennent à distance, le temps que mère et fille préparent leurs affaires pour partir. Le concubin violent est interpellé le jour suivant, le 22 avril au matin.

Six mois avec sursis

Le prévenu, qui menaçait également de tout brûler avec un bidon d’essence, a été condamné à six mois de prison avec sursis. Un peu moins que les réquisitions.

Sourcewww.ouest-france.fr

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