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Sarthe. Sous bracelet électronique, elle menace de brûler une gendarmerie

Une femme de 39 ans a été jugée en comparution immédiate pour avoir menacé de tuer un gendarme et menacé de mettre le feu à la brigade de gendarmerie de la Flèche (Sarthe).

La gendarmerie de la Flèche lance un appel à témoins suite à l’accident survenu dimanche 11 juillet 2021 à la Flèche (Sarthe).
Une femme a menacé de brûler la gendarmerie de La Flèche (Sarthe). ©Illustration/Adobe Stock

Publié le 24 Sep 23 à 18:20

« Je m’en excuse sincèrement » devant le tribunal du Mans, une femme de 39 ans, de taille moyenne, cheveux bruns noués en queue-de-cheval, vêtue d’un pull beige et d’un pantalon noir présente ses excuses pour les faits qui lui sont reprochés.

Feuille de boucher contre les gendarmes

Les faits commencent le 20 septembre 2023 à 7 h du matin lorsque les gendarmes interviennent dans une aire d’accueil des gens du voyage à La Flèche (Sarthe).

Les militaires interpellent un jeune homme dans le cadre d’une enquête sur un trafic de fausse monnaie.

Les gendarmes réussissent à interpeller le suspect, mais celui-ci est vigoureusement défendu par sa mère qui est sous…bracelet électronique !

La femme prend à partie les gendarmes en les insultant et menace même de se servir de son fusil !

La mère de l’homme interpellé est aidée dans son « entreprise » par sa fille âgée de 14 ans qui n’hésite pas à s’en prendre aux gendarmes avec une feuille de boucher

Menace de brûler la gendarmerie

À 8 h 30, la femme appelle les gendarmes et profère des menaces de mort notamment à l’endroit de l’un d’entre eux et annonce qu’elle va venir mettre le feu à la brigade de gendarmerie de la Flèche puis se rend à la brigade de gendarmerie.

Devant la gendarmerie de la Flèche, elle reprend le même scénario menace à nouveau d’y mettre le feu et ajoute qu’elle peut très bien revenir avec son fusil. Elle est interpellée très rapidement par les gendarmes…

« Je suis une mère »

Interrogée sur les faits, notamment sur son comportement avec les gendarmes, la prévenue a expliqué au tribunal que c’est l’intervention des gendarmes qui la mise dans cet état.

Elle raconte qu’ils ont cassé la porte de sa caravane, alors que s’ils avaient frappé, elle aurait ouvert.

Elle s’est dit choquée par le fait que les gendarmes aient plaqué son fils au sol alors qu’elle aurait préféré qu’on l’interpelle plus « calmement », « je suis une mère » ajoute la mère de cinq enfants dont le casier judiciaire comporte 28 mentions notamment pour vols, escroquerie, menaces de mort…

À la suite du procureur qui a dénoncé une « réaction extrêmement violente » et un comportement qui « demeure extrêmement préoccupant », Me Jennifer Neveu – l’avocate de la prévenue – a plaidé la relaxe pour les faits d’outrage et demandé une peine adaptée pour sa cliente pour le reste des faits qui lui sont reprochés.

4 mois de prison

Relaxée pour les faits d’outrage, la prévenue a été condamnée à 4 mois de prison ferme pour le reste des faits qui lui sont reprochés.

Elle a été placée sous mandat de dépôt et incarcérée.

Source : actu.fr

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