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Le - Un forcené abattu par les gendarmes à Bazoches-en-Dunois, dans la nuit de samedi à dimanche

Fait divers

Un forcené abattu par les gendarmes

à Bazoches-en-Dunois, dans la nuit

de samedi à dimanche

BAZOCHES-EN-DUNOIS   FAITS DIVERS

Un forcené abattu par les gendarmes à Bazoches-en-Dunois, dans la nuit de samedi à dimanche
Les gendarmes ont abattu un habitant de Bazoches-en-Dunois qui leur tirait dessus avec deux fusils, dans la nuit du samedi 10 au dimanche 11 février 2018. Ce quinquagénaire menaçait de se suicider.

Un homme de 50 ans est décédé des suites de blessures par balles, dans la nuit de samedi à dimanche, dans une rue de sa commune, à Bazoches-en-Dunois. Il a été abattu par les gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Châteaudun.

Vers 1 heure du matin, ce quinquagénaire est chez une femme avec laquelle il aurait une liaison. Le procureur de la République, Rémi Coutin, qui s’est rendu sur place dans la nuit, détaille : « Une dispute aurait éclaté. Et l’homme aurait menacé de se suicider en quittant les lieux. La femme a alors prévenu la gendarmerie. »

Introuvable pendant un certain temps, il aurait cependant utilisé des fusils de chasse, en tirant des coups de feu sur une voiture en stationnement. Il est finalement localisé vers 2 heures du matin, à son domicile, situé à Bazoches-en-Dunois.

Une vingtaine de gendarmes encerclent la maison

Les gendarmes tentent de le raisonner. « Mais il a tiré dans leur direction avec deux fusils de chasse, depuis la fenêtre et la porte d’entrée », précise le procureur.
Un périmètre de sécurité est mis en place et une vingtaine de gendarmes encerclent la maison. Ils tentent d’échanger avec le quinquagénaire.

Selon le procureur de la République, l’homme était sous antidépresseur. Pour faire face au forcené, le procureur sollicite le GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale). Mais l’agressivité du forcené monte d’un cran, vers 2h45. Il serait sorti de chez lui, par l’arrière de sa maison, tenant deux fusils dans ses mains, avec également un couteau caché dans son dos. Il se retrouve alors dans la rue.

Un gendarme s’effondre au sol

Les gendarmes auraient fait les sommations d’usage pour qu’il pose ses armes. Mais le forcené aurait tiré sur les gendarmes en avançant dans leur direction. L’un d’eux est touché, malgré son gilet pare-balles, et s’effondre au sol. Ses collègues ripostent au fusil-mitrailleur, et l’agresseur s’écroule à son tour. Les gendarmes s’approchent prudemment. L’homme se serait alors redressé pour saisir ses fusils. Les gendarmes auraient tiré de nouveau, le blessant grièvement.

L’homme est décédé à 3h45. Un médecin légiste de Tours (Indre-et-Loire) s’est déplacé pour dresser un rapport détaillé sur la mort du quinquagénaire.
Quand au gendarme du PSIG, blessé à l’abdomen, il a été évacué à l’hôpital de Percy, à Paris. Ses jours ne sont pas en danger.

Le procureur de la République, Rémi Coutin, a confié l’enquête à la section de recherche (SR) d’Orléans (Loiret). L’inspection technique de la gendarmerie nationale a été saisie pour déterminer si l’utilisation d’armes par les gendarmes a été conforme à la réglementation : « A priori, ils ont tiré dans le cadre réglementaire ».

Thierry Delaunay

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