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Le - Un gendarme renversé par un automobiliste en marge de la course Paris-Gien-Bourges

Fait divers

Un gendarme renversé par un

automobiliste en marge de la course

Paris-Gien-Bourges

MENETOU-SALON FAITS DIVERS

Un gendarme renversé par un automobiliste en marge de la course Paris-Gien-Bourges

Le gendarme est blessé aux membres inférieurs. Photo d’illustration © Thomas JOUHANNAUD

Le conducteur a été placé en garde à vue.

Cet après-midi, un automobiliste a percuté un gendarme dans le centre de Menetou-Salon (Cher), au passage de la course cycliste Paris-Gien-Bourges.
Le conducteur aurait refusé de s’arrêter malgré l’injonction d’un signaleur. La victime a été blessée aux membres inférieurs.
Interpellé, l’automobiliste a été placé en garde à vue, sur la qualification de tentative de meurtre, par le procureur de la République, Joël Garrigue.

Sourcewww.larep.fr

Fait divers

Gendarme renversé à Menetou-Salon,

lors du Paris-Gien-Bourges : le

conducteur remis en liberté

BOURGES FAITS DIVERS JUSTICE

Gendarme renversé à Menetou-Salon, lors du Paris-Gien-Bourges : le conducteur remis en liberté

Le conducteur qui a blessé le gendarme a été remis en liberté. © Jérémie FULLERINGER

Le conducteur qui a percuté un gendarme jeudi après-midi, à Menetou-Salon, sur le parcours de la course cycliste Paris-Gien-Bourges, est ressorti libre du tribunal correctionnel de Bourges, hier après-midi.

Le gendarme blessé est sorti de l’hôpital de Bourges. Hier, au tribunal correctionnel de Bourges, il était assis aux côtés de ses collègues, minerve autour du cou, la démarche claudiquante : quatorze jours d’incapacité totale de travail.

Dans le box des détenus, le conducteur, trente-six ans, un habitant de Menetou-Salon. C’est lui qui a foncé sur le gendarme et l’a blessé aux jambes. Gardé à vue, dans un premier temps, sur la qualification de tentative de meurtre, le trentenaire s’est retrouvé en comparution immédiate pour violences volontaires avec arme (la voiture). Une procédure accélérée pour laquelle il a fait le choix, comme il en a le droit, d’un délai pour préparer sa défense.

Le conducteur ne donne pas d’explications

Impossible, à l’heure actuelle, de connaître les motivations de cet homme inséré socialement, qui travaille depuis plusieurs années chez le même employeur. Hier, les magistrats se sont attachés, en écoutant les avocats de la partie civile et de la défense ainsi que le substitut du procureur, à décider si le prévenu devait être placé en détention provisoire en attendant la date de la prochaine audience où il comparaîtra, ou s’il devait être remis en liberté, sous contrôle judiciaire.

La seule déclaration relative au fond de cette triste affaire est simple : « Je n’ai jamais voulu faire de mal », a-t-il expliqué à l’adresse du gendarme blessé. Mais il semble que l’intention ait été déconnectée de l’acte.

L’avocate de la partie civile a demandé sa détention provisoire au motif qu’il réside dans une commune où le gendarme intervient. Le parquet a réclamé également la détention provisoire eu égard à « la dangerosité » du mis en cause.

Son avocate a plaidé, bien sûr, sa remise en liberté sous contrôle judiciaire. Qu’elle a obtenue jusqu’au 23 octobre à 14 heures, date de sa comparution devant le tribunal correctionnel.

R.B.

Sourcewww.leberry.fr

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