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Le - Un homme placé en garde à vue après avoir blessé deux gendarmes à Bogny-sur-Meuse (08)

Un homme placé en garde à vue après avoir blessé deux gendarmes à Bogny-sur-Meuse (08)

Les forces de l’ordre sont intervenues au domicile de l’homme après qu’il a menacé un gendarme avec un fusil.

  • Par Alexis Patri
  • Publié le , mis à jour le

Deux gendarmes ont été blessés légèrement par des éclats lors d’une intervention à Bogny-sur-Meuse, dans les Ardennes. L’opération visait à interpeler un homme à son domicile.

Ce dernier était considéré comme dangereux par les forces de l’ordre. Il avait en effet menacé un gendarme avec un fusil avant de prendre la fuite. Une intimidation arrivée le 7 août, soit deux jours avant son interpellation.

Lors de l’intervention des gendarmes, l’homme a refusé de leur ouvrir sa porte, les obligeant à utiliser un bélier. Des coups de feu ont ensuite été échangés sans que l’homme ne soit blessé. Suite à son interpellation, il a été placé en garde à vue. L’enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Reims.

Région Ardennes                                                                             Publié le Jeudi 11 Août 2016 à

Bogny-sur-Meuse: le tireur qui avait menacé des gendarmes sera jugé le 25 août

Placé en garde à vue au départ pour tentative de meurtre, ce Bognysien de 55 ans est finalement poursuivi pour des violences volontaires avec armes.

Le fusil et ses munitions, la hache et la voiture ont été placés sous scellés en vue du procès.

Le fusil et ses munitions, la hache et la voiture ont été placés sous scellés en vue du procès.

Il a sans doute échappé de peu à la cour d’assises ! Hier, le quinquagénaire qui a pris place dans le box des prévenus pour être finalement jugé par le tribunal de Charleville-Mézières, peine à comprendre la gravité des faits qui lui sont reprochés. « Les gendarmes ont défoncé ma porte et ça a dégénéré », a concédé le Bognysien de 55 ans, poursuivi pour des violences volontaires avec armes à l’encontre de plusieurs gendarmes. Pas moins de 16 d’entre autres ont d’ailleurs décidé de se constituer partie civile dans ce dossier. « Ce sont des faits extrêmement graves », n’a pas hésité à lancer le procureur au moment de statuer sur la mise en mise en liberté ou non du Bognysien. Sans doute en raison de la gravité de ces faits, l’homme a souhaité un délai pour préparer sa défense. Si le dossier n’a été pas été jugé sur le fond, en raison de cette demande de délai, on en sait malgré tout un peu plus sur les raisons de cette comparution devant la justice.

Dimanche soir, l’homme aurait croisé un groupe de trois personnes, parmi elles un gendarme en civil, dans les rues de Bogny-sur-Meuse. Il aurait commencé à agresser verbalement le gendarme avant d’aller chercher une hache dans son véhicule, puis un fusil et de menacer le groupe. Finalement, il aurait décidé de prendre la fuite à bord de sa voiture, une Mercedes. Il aurait alors démarré et passé la marche arrière en se dirigeant vers le gendarme et ses deux amies.

Raison pour laquelle les gendarmes ont débarqué en force et armés, mardi vers 6 heures au domicile du Bognysien. L’homme n’a visiblement pas apprécié la démarche. Il aurait sorti un fusil. Des coups de fusil ont été tirés, deux militaires ont d’ailleurs été blessés par des éclats. L’homme qui a déjà fait de la prison a six mentions inscrites à son casier judiciaire. Le procureur, sans surprise a requis la détention provisoire jusqu’à la date de son procès fixée au 25 août prochain. « Il a fait preuve d’une détermination sans bornes et sans limites ».

De son côté, la défense a plaidé le placement sous bracelet électronique en raison de sa situation familiale. Elle n’a pas été suivie par le tribunal. Le prévenu a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Charleville-Mézières.

Corinne Lange

Sourcewww.lunion.fr

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