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Un musée pour la gendarmerie nationale pour faire connaître une institution méconnue

Par AFP , publié le , mis à jour à

A Melun, le tout nouveau Musée de la gendarmerie nationale veut faire connaître "dans tous ses aspects" cette institution, méconnue malgré sa proximité avec les citoyens

A Melun, le tout nouveau Musée de la gendarmerie nationale veut faire connaître « dans tous ses aspects » cette institution, méconnue malgré sa proximité avec les citoyens afp.com/PHILIPPE HUGUEN

Melun – Chargé de réprimer la Commune, attraper les déserteurs ou garder les camps d’internement, le gendarme n’a pas toujours eu le beau rôle. A Melun, le tout nouveau Musée de la gendarmerie nationale veut faire connaître « dans tous ses aspects » cette institution, méconnue malgré sa proximité avec les citoyens.

Depuis 1946, il existait bien un musée de la gendarmerie à Melun, mais ses collections, nichées au sein de l’École des officiers de la gendarmerie nationale, étaient si confidentielles qu’elles n’attiraient pas plus de 3.000 visiteurs par an.

Logé dans un ancien bâtiment de caserne, le nouveau musée, inauguré jeudi par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, affiche une autre ambition: celle d' »ouvrir les portes de l’institution au grand public« , explique sa directrice, le capitaine Elinor Boularand.

« Le visiteur n’aura pas besoin d’aller dans une brigade pour porter plainte ou d’être témoin dans une affaire pour rencontrer les gendarmes« , ajoute la jeune femme.

Témoin de cette volonté d’ouverture, la façade est ornée d’une extension en verre sur laquelle a été reproduite une plaque de ceinturon géante, marquée de l’emblème de la gendarmerie, la grenade enflammée.

Depuis son ouverture au public début octobre, 6.500 visiteurs ont poussé la porte de ce musée situé en Seine-et-Marne, à 45 km au sud-est de Paris. « Beaucoup de seniors, de grands-parents le mercredi« , mais aussi des passionnés qui ont traversé la France pour découvrir ses collections, soit 30.000 objets, documents et photographies, dont 2.000 sont exposés sur trois étages.

– Du bicorne au GIGN –

En son coeur, une vitrine suspendue de 18 mètres de long sur 8 mètres de haut, remplie sur 3 niveaux de 44 mannequins de gendarmes et gendarmettes et de 13 chevaux, une sorte de « galerie de l’évolution » des costumes, uniformes et équipements de cette Arme depuis sa création au XIVe siècle jusqu’à nos jours.

Le parcours muséographique suit l’ordre chronologique, de sa constitution comme police militaire pendant la guerre de Cent ans à la Révolution française; puis de l’époque contemporaine (1791, date d’attribution du nom de « gendarmerie nationale« ) aux années récentes, en passant par la Commune, les deux guerres mondiales, les conflits liés à la décolonisation ou Mai 68.

Une salle fait la part belle à la figure du gendarme, très largement représentée dans l’imagerie populaire, reconnaissable à son bicorne, ses moustaches ou ses bottes. Des marionnettes de Guignol sont présentées; on reconnaîtra aussi à sa tenue beige le célèbre gendarme de Saint-Tropez, popularisé par Louis de Funès.

Parmi les autres pièces de collection, on notera les menottes et le revolver du lieutenant qui a arrêté Jules Bonnot ou la carabine de Gaston Dominici.

Le dernier volet de l’exposition permanente, thématique, présente l’organisation de la gendarmerie nationale, ses différentes missions (administratives, judiciaires, militaires) et ses formations spécialisées, comme le GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale).

Depuis les attentats de janvier, qui ont vu le GIGN mener l’assaut contre les frères Kouachi à Dammartin-en-Goële, à 70 km au nord de Melun, la gendarmerie, tout comme la police ou l’armée, bénéficie d’un regain de popularité. « Pour la première fois, des gendarmes ont été applaudis dans la rue« , rappelle la directrice.

De quoi faire oublier les « aspects négatifs » de son histoire, de la répression de la Commune à la surveillance des camps d’internement de juifs en passant par la traque des déserteurs pendant la guerre de 14-18, rapidement évoqués par l’exposition.

Sourcewww.lexpress.fr

Photo du nouveau musée de la Gendarmerie à Melun
17 décembre 2015

Le musée de la gendarmerie nationale a ouvert ses portes au public le 10 octobre 2015 à Melun. Au cours de ce premier week-end, il a accueilli plus de 7 100 visiteurs.


Entre tradition et modernité

En 2005 le ministère de la défense et la communauté d’agglomération Melun Val de Seine et la ville de Melun, signent un protocole pour la création d’un nouveau musée.

En effet, le musée existe depuis 1946 mais la collection n’a eu de cesse de s’agrandir et avec elle le besoin d’espace et de modernisation.

Avec ce nouveau musée, c’est la première fois que la gendarmerie dévoile au grand public son histoire et son patrimoine à travers une extraordinaire collection riche de plus de 30 000 pièces. Beaux arts, armes blanches et à feux, uniformes, coiffures, insignes, figurines, véhicules, archives, photographies te bien d’autres objets emmènent le visiteur à la découverte de l’une des plus anciennes institutions de notre pays.

L’un des bâtiments de l’école des officiers de gendarmerie nationale (EOGN) a été réhabilité, les espaces extérieurs ont été aménagés.

Parmi les prouesses techniques du projet, l’une d’elle retient l’attention des visiteurs dès leur arrivée : une grande enflammée sur le fronton. Erigée comme symbole du musée, cette oeuvre unique et monumentale en relief, réalisée à la main par un artisan, marque l’entrée du bâtiment. Le Musée de la Gendarmerie nationale comporte également en son coeur et sur toute sa hauteur la plus grande vitrine suspendue d’Europe, telle une galerie de l’évolution, offrant aux visiteurs des repères et une chronologie de référence à travers les silhouettes de gendarmes. Elle présente l’évolution des montures, des costumes et des équipements. Autour d’elle, la collection se dévoile dans des alcôves chronologiques et thématiques et un éventail de moyens muséographiques (ambiance sonore et éclairage, graphisme, multimédias…).

Des expositions permanente et temporaires

Le parcours du musée permet à la fois de faire comprendre les spécificités de cette institution multiséculaire et la façon dont elle s’est façonnée à travers l’Histoire, mais aussi de montrer les relations entre l’évolution de la société française et celle de la gendarmerie.

Il propose une exposition permanente, qui présente de façon chronologique l’histoire de la gendarmerie nationale, en lien avec l’histoire de France, grâce à 2000 objets variés exposés sur près de 1200 m².

Les visiteurs pourront également découvrir des expositions temporaires, comme celle intitulée « La grande guerre des gendarmes » installée d’octobre 2015 à avril 2016, et qui évoque la place des gendarmes au cours de la seconde guerre mondiale.

Le haut conseil des musées de France lui a décerné l’appellation « musée de France » compte tenu de son intérêt pour l’accès au public le plus large.

Le musée de la gendarmerie nouvelle version sera inauguré le 17 décembre 2015 par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Informations pratiques :

Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi. Il est situé au 1-3 rue Emile Leclerc à Melun (77)

Source : magazine Gend’Info n°380 – octobre 2015

Sourcewww.interieur.gouv.fr

Melun

10 899 visiteurs depuis l’ouverture du musée de la gendarmerie nationale

Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, a inauguré jeudi dernier, le musée de la gendarmerie nationale à Melun. Deux mois après son ouverture près de 11.000 personnes ont visité le site. Objectif : atteindre 42.000 visiteurs la première année.

18/12/2015 à 09:37 par Julien Van Caeyseele

Bernard Cazeneuve a inauguré le musée de la gendarmerie nationale, ce jeudi à Melun
Bernard Cazeneuve a inauguré le musée de la gendarmerie nationale, ce jeudi à Melun

« Un moment fort pour la ville et pour la gendarmerie nationale. » Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur a inauguré, ce  jeudi, le musée de la gendarmerie nationale à Melun. Ouvert en octobre dernier, l’établissement culturel a attiré quelques 10.899 visiteurs en deux mois, dont 8831 personnes le week-end de son ouverture.

« C’est un très beau démarrage, estime la capitaine Alinor Boularand, la directrice. C’est la période de basse saison pour les visites et après seulement deux mois, il est prématuré de faire un bilan. » L’objectif annuel annoncé s’élevant à 42.000 visiteurs pour ce musée à vocation nationale. Pour attirer les visiteurs, le musée de la gendarmerie et l’agglomération Melun Val de Seine réfléchissent d’ailleurs à une amélioration de la desserte, via la gare.

Sourcewww.larepublique77.fr

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