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Stationnement, incivilités… Une application made in Occitanie pour s’aider entre automobilistes

Une application d’entraide entre automobilistes sera disponible en décembre 2023. On l’a doit à un ancien gendarme de Rabastens, dans le Tarn.

Avec l'application Surycar, on peut signaler anonymement tout problème rencontré sur une voiture.
Avec l’application Surycar, on peut signaler anonymement tout problème rencontré sur une voiture. (©Fabien Hisbacq – Actu Occitanie)

Par Fabien Hisbacq

Publié le 4 Déc 23 à 8:02

Vous êtes témoin d’un véhicule en stationnement non verrouillé ? Vous êtes face à un véhicule gênant ou qui risque d’être verbalisé ou enlevé ? Une voiture dont les pneus sont crevés ? Une application se propose d’aider les automobilistes dans ce genre de situation. Elle est née dans le Tarn, s’appelle Surycar et sera disponible en décembre 2023.

C’est Sébastien Fernandez qui en est à l’origine. Cet habitant de Rabastens a un parcours atypique. Après un Bac S, il a intégré la gendarmerie nationale au sein de laquelle il a évolué durant huit ans. Puis il a rejoint… la SNCF en tant que conducteur de train.

Un moyen de contacter les propriétaires des véhicules rapidement

Mais durant ses années dans la gendarmerie, il a fait un constat. Il manquait une application pour aider les automobilistes dans certains cas.

« Lors des nombreuses patrouilles que j’ai pu réaliser, j’ai de nombreuses fois été confronté à l’impossibilité de contacter rapidement des propriétaires de véhicules afin de les informer de différentes situations (voiture dégradée, non verrouillée, gênante…), explique Sébastien Fernandez à Actu Occitanie.

« Je n’avais à ma disposition que le nom et l’adresse de la personne », ajoute l’ancien gendarme, qui trouve, qu’à l’heure des réseaux sociaux  et « d’une vie ultra connectée », c’est « incroyable de ne pas avoir un outil numérique pour ce type de situation ».

Anonymat et sécurité

Et à l’étranger, le problème reste le même. « Il y a tout de même eu des essais avec des applications de chat incluant les plaques d’immatriculation. Cependant les dérives étaient trop nombreuses. C’est pourquoi nous avons mis l’accent sur l’anonymat et la sécurité grâce à nos onglets préremplis », détaille Sébastien Fernandez à Actu Occitanie, qui a donc décidé de créer l’application manquante.

Vous voyez un pneu crevé ? Vous pouvez immédiatemment envoyer un message...
Vous voyez un pneu crevé ? Vous pouvez immédiatement envoyer un message… (©Illustration Fabien Hisbacq – Actu Occitanie)

Comment ça marche ? Surycar permet d’associer chaque véhicule à son utilisateur grâce à sa plaque d’immatriculation et/ou à un QR code. Ainsi les utilisateurs peuvent signaler ou être informés des anomalies présentes aux abords de leurs véhicules. Le tout sans aucun contact direct, ni message personnel et dans l’anonymat.

« Vous pouvez maintenant signaler des urgences, résoudre des problèmes de stationnement et créer une communauté solidaire sur la route« , estime son créateur.

Une version gratuite et une autre payante

Sébastien Fernandez a financé le lancement avec ses fonds propres. « Mes deux associés (qui ne sont autres que mes amis d’enfance) et moi-même avons cassé la tirelire. Mais très rapidement nous avons pu compter sur l’aide de la Banque publique d’investissement de Toulouse, qui à pu nous débloquer une subvention afin de concrétiser le projet », détaille le concepteur de Surycar.

L’appli sera disponible sur les plateformes de téléchargement courant décembre 2023. Elle sera gratuite. Une version payante sera par ailleurs proposée, sans publicité et avec plus de fonctionnalités.

Le suricate est la mascotte de l'application Surycar.
L’application Surycar permet notamment d’émettre et de recevoir des alertes sur des véhicules en stationnement. (©Surycar)

Pourquoi le suricate ?

Et au fait, pourquoi le choix du suricate pour la mascotte et le nom de l’appli ? « C’est un animal qui passe sa vie à surveiller son environnement pour assurer la sécurité de sa communauté. Ce qui est exactement le principe de notre application », résume Sébastien Fernandez.

Source : actu.fr

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