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Le - Vidéo : un entrainement antiterroriste dans une usine de saucisson

Vidéo : un entrainement antiterroriste dans une

usine de saucisson

Date : 12/01/2017 | Mise à jour : 12/01/2017 19:38

Trois terroristes sont en train de perpétrer une tuerie de masse à Saint-Maurice de Lignon, dans une usine de salaison. Lourdement armés, ils s’attaquent aux employés. Que faire en attendant le GIGN ?

Rassurez-vous, il s’agit là d’une fiction. Plus précisement d’un scénario d’entrainement pour 42 gendarmes du département, ce jeudi 12 janvier. Les trois pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Haute-Loire se sont donnés rendez-vous dans l’acienne usine Souchon, à Saint-Maurice-de-Lignon, un de leurs lieux d’entrainement habituel. Le but : « mutualiser leurs moyens humains et matériels et s’entrainer ensemble. »

En attendant les forces spéciales

Les militaires, casqués, équipés de mitraillettes, et vêtus d’imposants gilets pare-balles, s’installent en file à l’entrée du bâtiment. Ils attendent les ordres du responsable d’opération. « Dans un pareil cas, le rôle du PSIG est de préparer le terrain pour les unités d’élite », prévient le colonel Patoux, qui observe la scène. « Sauf si une tuerie est en cours, dans ce cas nous devrons intervenir. » Au cri du meneur, l’opération commence. Les troupes foncent dans les immenses sous-sols de l’usine désafectée. Ils repèrent le terroriste retranché (joué par un gendarme). « Au sol! », hurle un militaire. Le forcené s’obstine et fonce sur le groupe d’intervention. Une rafales de balles (factices) le propulse au sol. « Finex! » Fin d’opération.

Des équipes coordonnées

« Les PSIG [équivalent de la BAC chez la police, Ndlr] ont pour but de lutter contre la délinquance. Mais ils peuvent remplir d’autres missions, comme les interventions à la suite d’une action terroriste », décrypte le colonel Patoux. À la fin de chaque scénario, les moniteurs font le bilan. « C’était toi le chef, pourquoi tu es allé reconnaitre les pièces? Qui gère le reste de l’équipe? ». Quelques points restent à améliorer, c’était le but de la journée. « D’ordinaire, les PSIG travaillent en petits groupes dans leur localité. Il faut qu’ils apprennent à se coordonner et à s’adapter à un terrain inconnu », précise le colonel.
La journée d’entrainement s’est poursuivie au dojo d’Yssingeaux, avec une après-midi d’entrainement à la « maîtrise sans armes de l’adversaire. »


Clément L’hôte

Sourcewww.zoomdici.fr

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