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Le - 6 mois de prison avec sursis requis contre le gendarme

Le procureur de la République du tribunal correctionnel des affaires militaires de Marseille a requis 6 mois de prison à l’encontre du gendarme qui avait vidé une bombe lacrymogène sur des manifestants à Anduze le 21 janvier 2011.

  • Par Olivier Le Creurer
  • Publié le , mis à jour le
Le procureur de la République du tribunal correctionnel des affaires militaires de Marseille a requis 6 mois de prison à l'encontre du gendarme qui avait vidé une bombe lacrymogène sur des manifestants à Anduze le 21 janvier 2011. © J. Curato

© J. Curato Le procureur de la République du tribunal correctionnel des affaires militaires de Marseille a requis 6 mois de prison à l’encontre du gendarme qui avait vidé une bombe lacrymogène sur des manifestants à Anduze le 21 janvier 2011.

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Procès gazage d’Anduze Le procureur de la République du tribunal correctionnel des affaires militaires de Marseille a requis 6 mois de prison à l’encontre du gendarme qui avait vidé une bombe lacrymogène sur des manifestants à anduze le 21 janvier 2011.  –  J. Curato, D. Pardanaud

Ils sont tous venus ou presque pour assister au procès du gendarme devant le tribunal correctionnel des affaires militaires. Une trentaine de personnes victimes avérées ou supposées à la bombe lacrymogène.

BOUSCULÉ PAR LE PROCUREUR

 

Appelé à la barre, l’oficier désormais affecté dans le Var, justifie ses actes par la volonté de libérer la voie au petit train des Cévennes bloqué par les manifestants. Il fait état de l’hostilité d’une partie de la foule qui lui aurait fait craindre pour la sécurité de ses hommes. Bousculé par le procureur qui fustige le manque de préparation dans l’encadrement de la manifestation.

FAIRE PARTIR LE TRAIN À L’HEURE

 

Le comandant de gendarmerie se défend. Sa mission était permettre au petit train de parir à l’heure prévue pour ne pas attirer les foudres du sous-préfet et du député Roustan qui étaient à bord.

Poursuivi pour violence volontaire, le commandant encourt une peine de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende. Décision attendue le 20 mars.

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