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Le - Ribécourt : prison avec sursis pour avoir insulté et craché sur des gendarmes

Ribécourt : prison avec sursis pour avoir

insulté et craché sur des gendarmes

Alexis Bisson|17 janvier 2017, 13h50

Illustration. Il faudra l’intervention de 8 gendarmes et deux tirs de pistolet à impulsion électrique pour pouvoir menotter le prévenu. LP/Olivier Boitet.

Alexis Bisson
Lundi, le tribunal correctionnel de Compiègne a condamné Baptiste C. et Jordan M. à 5 et 3 mois de prison avec sursis pour des faits de violences, d’outrages et de rébellion à l’encontre de gendarmes. Les faits se sont déroulés samedi, à Ribécourt-Dreslincourt, au domicile de l’ex-compagne de Baptiste. Vers 17 heures, l’homme de 36 ans se rend sur place pour fêter son anniversaire. Fortement alcoolisé, il s’emporte et la situation s’envenime très rapidement avec la mère de ses 3 enfants. Après avoir reçu un coup de pied dans le dos, celle-ci se réfugie chez un voisin et appelle les forces de l’ordre.

A 21 h 30, une première patrouille arrive et tente d’appréhender le prévenu qui s’est réfugié dans la cuisine. « Le premier qui me touche, je le tape, je le pose », menace-t-il, lorsque les gendarmes lui intiment l’ordre de sortir. A ses côtés dans la pièce, Jordan, son neveu, tend un peu plus la situation en insultant copieusement les militaires et en crachant sur l’un d’eux, avant de prendre la fuite par la fenêtre. Il faudra l’intervention de 8 gendarmes et deux tirs de pistolet à impulsion électrique pour menotter Baptiste. Le lendemain, les forces de l’ordre contactent Jordan et le somment de se rendre à la brigade de Ribécourt-Dreslincourt. Avec, pour seule réponse, une nouvelle litanie d’insultes. « J’aime bien foutre la merde », reconnaîtra le jeune homme, une fois interpellé. Lui et son oncle devront indemniser les 8 gendarmes à hauteur d’un montant allant de 50 à 100 €. Jordan devra par ailleurs effectuer 105 heures de travaux d’intérêt général.

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