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Ardèche : sauvé par deux gendarmes, il revient les remercier

Par Florence Beaudet, France Bleu Drôme-Ardèche et France Bleu Saint-Étienne Loire

Mardi 19 juillet 2016 à 6:12 Mis à jour le mardi 19 juillet 2016 à 7:38

Michel Verdier pose avec ses deux sauveurs devant la brigade de Thueyts

Michel Verdier pose avec ses deux sauveurs devant la brigade de Thueyts

Les deux gendarmes de la brigade de Thueyts ont ouvert la route pour cet habitant de Roanne qui venait de faire un malaise cardiaque. Le quart d’heure gagné lui a sauvé la vie. Guéri, il a tenu à revenir les saluer.

Dans l’actualité tragique, il y a parfois de belles histoires qui se terminent bien. Michel Verdier sait qu’il doit la vie à l’intervention décisive de deux gendarmes. Le 7 mai dernier, cet habitant de Roanne âgé de 60 ans est en visite dans sa famille à Chirols en Ardèche. Il fait un malaise cardiaque. Son frère est mort d’un infarctus douze ans plus tôt exactement au même endroit. Le Samu tarde à arriver. Sa famille s’inquiète. Pour gagner du temps, ses proches veulent l’emmener en voiture à l’hôpital d’Aubenas. Mais la circulation est très dense en ce week-end de l’Ascension.

Les médecins me l’ont tous dit. Le temps gagné sur la route m’a sauvé la vie

Heureusement, ils tombent sur les deux gendarmes de la brigade de Thueyts qui font des contrôles. Immédiatement, les militaires activent leur gyrophare et ouvrent la route. Une fois arrivé à l’hôpital d’Aubenas, le coeur de Michel Verdier s’arrête. Il est ranimé, pris en charge, transporté à Valence. Ce sont les médecins qui lui diront qu’il a eu beaucoup de chance. Le quart d’heure gagné sur la route grâce aux gendarmes lui a sauvé la vie.

Un merci, la plus grande des récompenses

Aujourd’hui, Michel Verdier tenait à remercier ses sauveurs. A ceux qui disent que les militaires n’ont fait que leur métier, Michel Verdier répond : « leur travail est très important et à certains moments, il peut être exceptionnel ».

 Capture

Sans les gendarmes, je ne vous parlerais pas aujourd’hui car je serais mort dit Michel Verdier

La démarche a touché les gendarmes. Car il n’est pas si fréquent d’être ainsi remercié par quelqu’un qu’ils ont sauvé. Pour le commandant de la compagnie François Debilly, « c’est la plus grande des récompenses ».

Sourcewww.francebleu.fr

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