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Le - Coup de filet remarqué chez les trafiquants de drogue

Coup de filet remarqué chez les trafiquants de drogue

Faits divers

Mardi, au cours d'une interpellation./Photo DR gendarmerie RGMP
Mardi, au cours d’une interpellation./Photo DR gendarmerie RGMP

«Ma mère avait peur de sortir de chez elle. Aujourd’hui, nous sommes soulagés.» Le coup de filet réalisé mardi, en fin d’après-midi, place Nougein en plein centre d’Aucamville, a fortement rassuré les riverains. «Depuis une quinzaine de jours, il y avait un clan qui s’asseyait, pistait et guettait, décrit une habitante. C’était compliqué.»

Alertés, les gendarmes de la compagnie de Toulouse Saint-Michel se sont rapidement mis au travail. Les trafiquants avaient pris soin de dégrader les caméras de vidéoprotection situées à proximité immédiate, afin de pouvoir «travailler» sereinement.

Un dispositif de surveillance a donc été mis en place en étroite relation avec les élus d’Aucamville et le trafic a vite été mis au jour. Mardi, un impressionnant dispositif a été mis en place. En plus des enquêteurs, la compagnie de Toulouse Mirail, une équipe cynophile, le PI2G ainsi que l’hélicoptère de la gendarmerie ont été sollicités. Au total, ce sont une soixantaine de militaires qui ont investi les lieux. «C’était impressionnant, il y avait sept ou huit voitures de gendarmerie, explique la riveraine. On savait qu’ils étaient en planque.»

En tout, une dizaine de personnes en lien avec le trafic ont été interpellées sur cette place d’Aucamville.

Plusieurs perquisitions ont été menées, notamment à Toulouse, Aucamville mais également jusqu’à Auterive.

Cannabis, cocaïne, armes…

Cinq personnes, dont deux mineurs, ont été placées en garde à vue. Des produits stupéfiants, essentiellement de la résine de cannabis mais aussi de la cocaïne, ont été saisis. Les enquêteurs ont aussi retrouvé de l’argent liquide, des bijoux et des armes, dans un véhicule.

Parmi les objets trouvés, certains provenaient de cambriolages commis dans la nuit du 7 au 8 septembre du côté de Saint-Alban et à Auterive le 22 septembre.

Les cinq gardés à vue, dont deux frères, ont été présentés à un juge hier. Les majeurs devraient être jugés cet après-midi par le tribunal correctionnel dans le cadre des comparutions immédiates.

Hier, la gendarmerie tenait à souligner la «complémentarité et les échanges avec les élus et la population» ainsi que le rôle de la «vidéoprotection» dans la résolution de cette affaire qui a permis de mettre un terme à un trafic qui troublait l’ordre public.

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