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Hérault : les plongeurs de la gendarmerie enquêtent en eaux troubles

Ces derniers jours, dans le cadre de deux enquêtes judiciaires, les plongeurs spécialisés de la gendarmerie de la brigade nautique de Marseillan ont été engagés.

Vendredi 22 mars, ces gendarmes en eaux troubles ont été mobilisés à la demande d’un juge d’instruction de Montpellier au profit de la brigade criminelle de la sûreté départementale de l’Hérault du commissariat central de Montpellier : Métropolitain a évoqué cette affaire, concernant la mise en examen d’une quadragénaire pour le meurtre en décembre dernier d’un retraité de 91 ans, tué de dix-sept coups d’haltère à son domicile du quartier de la Mosson-la Paillade.

L’haltère introuvable

Le concours des plongeurs de Marseillan a été nécessaire pour mener des recherches dans un cours d’eau proche de Montpellier pour retrouver des pièces à conviction, notamment l’haltère, sur les indications de la mise en examen, en détention provisoire depuis le 14 mars.

Des objets ont ainsi été repêchés et font l’objet d’analyses scientifiques, mais le lourd appareil de musculation qui aurait été utilisé pour l’homicide volontaire n’a pas été récupéré. De nouvelles recherches aquatiques devraient être effectuées.

Un « cimetière » de voitures volées

Samedi 23 mars, renforcés par leurs homologues gardois de la brigade nautique du Grau-du-Roi, ils sont intervenus sur la commune de Lunel, au profit de la brigade territoriale autonome, après la découverte de plusieurs véhicules volés immergés dans un canal.

Un « cimetière » de véhicules, que les plongeurs des deux unités spécialisées ont longuement et minutieusement inspecté, avec des constatations et des saisies qui vont sans doute permettre aux investigations des militaires « terriens » lunellois de progresser : vols réels pour faire disparaître des traces ou escroquerie à l’assurance…

Les plongées de ces gendarmes sont parfois difficiles et délicates en fonction des zones à explorer : température, courant, visibilité nulle, mais, les missions sont toujours menées à leur terme.

Plongées en eaux troubles pour éclaircir des affaires criminelles. Photo Gendarmerie Hérault

Sourcee-metropolitain.fr

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