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Le - Itinéraire de Yannick, ingénieur devenu gendarme au PGHM

Itinéraire de Yannick, ingénieur devenu gendarme au PGHM

Yannick Kieffer es t Alsacien. Il est arrivé en Ariège en août 2019. /Photo DDM, V. G.

Publié le 19/01/2020 à 05:05, mis à jour à 09:01

Yannick Kieffer est originaire de Colmar, en Alsace. Il découvre l’Ariège en août dernier lorsqu’il est affecté au peloton de gendarmerie de Haute – montagne de l’Ariège (PGHM). « J’ai un master 2, ingénieur dans les matériaux. En 2012, j’ai exercé mon métier d’ingénieur en recherche et développement dans la fibre de carbone chez Airbus et Maped », introduit le gendarme.

Il ajoute : « Un an après mon expérience dans l’ingénierie, en 2013, j’ai fait une reconversion professionnelle surprenante pour certain mais essentielle pour moi. » En 2013, l’ingénieur s’engage dans la gendarmerie nationale et devient sous-officier. Il restera cinq années, affecté à l’escadron de gendarmerie d’Annecy où sa mission principale sera le maintien de l’ordre.

Aussi loin qu’il s’en souvienne, Yannick a toujours eu la volonté d’aider les gens. « Je pratique la spéléologie depuis de nombreuses années et notamment en tant que secouriste bénévole au sein du spéléo secours Français (SSF). Nous assurons la sécurité de la pratique jusqu’au sauvetage », explique-t-il. Son envie de rejoindre le PGHM, il la doit à une rencontre. « C’est pendant un exercice où j’étais déployé comme secouriste spéléo que j’ai rencontré les gendarmes du PGHM, se souvient Yannick. Il y avait des pompiers, des maîtres-chiens, et ces gendarmes. C’était dans la ville d’Hartmann Zwillerkope en Alsace », indique le nouvel Ariégeois.

Un quotidien hors du commun

« Depuis que je suis gendarme au PGHM de Savignac-les-Ormeaux, je porte secours aux personnes en montagne et je participe aux enquêtes judiciaires. Dernièrement, nous avons secouru une personne blessée en montagne. Nous avons dû passer la nuit avec elle car la météo ne permettait pas de la transporter immédiatement. Le lendemain, la météo était meilleure, l’hélicoptère de secours l’a prise en charge », raconte Yannick. Il rajoute : « On tisse parfois des liens avec les personnes à qui l’on porte secours. C’est la beauté de notre métier. » Si Yannick est touché par la reconnaissance des gens, il sait qu’il exerce un métier où le danger n’est jamais loin, même s’il est maîtrisé.

Cap sur 2020

« Cette année, je vais continuer les secours à la personne, prendre encore de l’expérience pour devenir guide montagnard, perdurer les enquêtes judiciaires, et toujours m’entraîner dur pour garder la forme physique et me préparer au mieux aux interventions, assure tout sourire Yannick. J’ai d’autres formations de secourisme cette année à Chamonix. Je vais me perfectionner encore car dans ce métier, il faut toujours se remettre en question et travailler ensemble, en équipe, se faire confiance », conclut avec bienveillance Yannick. Virginie Guillin

Source : www.ladepeche.fr

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