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Insolite

Ivre au volant d’un tracteur, il tente de prendre la fuite en slip

Dans le Cotentin, un homme a été interpellé au volant de son tracteur… en slip et sous l’emprise de l’alcool.

Par La rédaction 

La semaine dernière, un homme d’une cinquantaine d’années conduisait son tracteur ivre et en slip. Il lui était pourtant interdit de prendre le volant. Photo d’illustration Pixabay

Tout commence ce mercredi 8 décembre sur une route du Cotentin : un tracteur accroche la voiture d’une automobiliste. Jusqu’ici, un banal accident. Sauf que lorsque cette dernière descend de son véhicule pour constater les dégâts, le tracteur s’arrête puis redémarre.

La conductrice décide donc d’appeler les gendarmes et suit l’engin jusque dans le bourg de Tribehou, rapporte La Presse de la Manche. C’est là que le tracteur se gare et que les gendarmes interpellent le conducteur avec un gramme d’alcool par litre de sang.

En slip avec deux bottes de pied gauche

Incroyable mais vrai, l’homme était alors uniquement vêtu d’un slip avec deux bottes de pied gauche. Déjà condamné pour conduite en état d’ivresse à neuf reprises, l’agriculteur disposait donc d’une interdiction de conduire tout véhicule terrestre à moteur.

Convoqué en comparution immédiate ce vendredi, il a finalement été jugé pour deux faits similaires : celui du Cotentin de mercredi dernier, et un datant du mois de juillet à Carentan (Manche).

Le quinquagénaire a présenté ses excuses et dit être lucide sur son problème avec l’alcool. Également conscient de son interdiction de prendre le volant, il explique qu’il devait se procurer du ciment durant l’été dernier et qu’il n’avait pas d’autres choix que de prendre son tracteur.

Condamné à de la prison

Au sujet de sa dernière conduite en état d’ivresse, il explique cette fois qu’il voulait simplement se « changer les idées » après une dispute familiale.

Jugeant l’homme dangereux, la justice a tranché en faveur d’un an de prison dont six mois avec un sursis probatoire pendant deux ans, comportant une obligation de soins.

Source : www.leprogres.fr

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