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Le - La DGGN annoncera des mesures en faveur des gendarmes des brigades territoriales « fin juin »

La DGGN annoncera des mesures en faveur des gendarmes des brigades territoriales « fin juin » (général Christian Dupouy)

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Par Julie Robelet

« Servir en brigade territoriale est devenu particulièrement complexe et exigeant. Le directeur général de la gendarmerie a souhaité que des mesures soient spécifiquement dédiées aux militaires servant dans ces brigades », indique le général Christian Dupouy, commandant de la région de gendarmerie Rhône-Alpes, jeudi 26 mai 2016. Il s’exprimait à l’occasion du congrès de l’UNPRG à Évian-les-Bains (Haute-Savoie). « Un groupe de travail a été mis en œuvre. Il étudie toutes les pistes, même les plus iconoclastes, pour améliorer les conditions d’exercices de la mission, mieux reconnaître le travail effectué, définir un parcours de carrière spécifique », détaille-t-il. « Des mesures seront décidées et annoncées fin juin à la direction générale de la gendarmerie », précise-t-il. Christian Dupouy estime par ailleurs que « les jeunes [gendarmes] ne savent plus aller rechercher du renseignement ».

« Une vingtaine de nouvelles mesures seront annoncées fin juin dans le cadre de la septième phase de la feuille de route », annonce le général Christian Dupouy, commandant de la région de gendarmerie Rhône-Alpes, jeudi 26 mai 2016. « Notre démarche participative se poursuit, en plus de la feuille de route, avec un travail sur la brigade territoriale « , précise-t-il lors du congrès de l’Union nationale des personnels et retraités de la gendarmerie à Évian-les-Bains.

« TOURBILLON » DES BRIGADES TERRITORIALES

« La polyvalence devient une spécialité parce que notre brigadier est généraliste en ordre public, en police judiciaire, en intervention, en police administrative », détaille Christian Dupouy. « Il doit prendre des décisions qui vont impacter l’avenir de toute une enquête judiciaire, qui conditionne la reconstruction d’une victime », ajoute-t-il.

Il décrit le « tourbillon que peut constituer le quotidien d’une brigade territoriale » et salue la volonté du DGGN de mettre en œuvre des « mesures spécifiquement dédiées aux militaires servant en brigade territoriale ».

LES RÉFLEXES « PERDUS » DU RENSEIGNEMENT

Le général Dupouy constate que « ce quotidien en brigade territoriale ne permet pas toujours de consacrer le temps nécessaire au contact avec la population ». « Mais le renseignement ne se décrète pas. D’ailleurs, les réflexes se sont un peu perdus », regrette le commandant de la région Rhône-Alpes, qui évoque les « agents de renseignements qui existaient » il y a quelques années.

« C’était vraiment efficace. Il y avait une vraie culture. Il faut que l’on ramène cela sur le devant de la scène », affirme-t-il. « Le renseignement, c’est d’abord apprendre à parler aux gens de ce qui les intéresse », souligne Christian Dupouy, pointant également l’importance des retraités de la gendarmerie en matière de renseignement.

Source : AEF

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