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Malgré la menace d’une arme, il fuit les gendarmes sur l’A16

Publié le 04/08/2015

PIERRE THOUVENIN (CLP)

Le 17 juillet, des gendarmes en poste sur l’A16 à hauteur de Saint-Martin-Boulogne repèrent une voiture circulant avec une plaque d’immatriculation illisible. Les militaires effectuent les gestes pour demander au conducteur de s’arrêter mais ce dernier prend une sortie d’autoroute. Commence alors une course-poursuite.
827778313_B976216870Z.1_20150804153913_000_G5E4VCRK5.1-0Des gendarmes avaient repéré un véhicule suspect sur l’A16. La voiture a tout de suite refusé le contrôle. re

Il brûle les stops, les feux rouges, circule à plus de 100 km/h en ville malgré les autres voitures. Un motard de la gendarmerie tente de doubler le suspect mais le chauffard change une nouvelle fois de direction pour tenter de le semer.

Puis la voiture se retrouve bloquée au niveau d’un pont. Le conducteur tente une marche arrière à vive allure et percute la moto du gendarme. Le militaire sort son arme et procède aux sommations habituelles. Cela ne change rien. Le prévenu repart en trombe, il circule sur la voie de gauche, monte sur les trottoirs.

Le conducteur immobilise finalement son véhicule dans une propriété privée et prend la fuite à pied vers des bois.

Plusieurs seringues usagées

Les gendarmes arrivent sur les lieux quelques secondes après, ils s’occupent des deux passagers qui étaient dans le véhicule du prévenu. Ceux-ci sont choqués, apeurés. Ils déclareront par la suite aux gendarmes qu’ils ont tenté de raisonner leur ami en lui demandant de s’arrêter.

À la suite de cette course-poursuite, un mandat de recherche est lancé à l’encontre du prévenu. Il est finalement interpellé le 27 juillet au domicile de ses parents. Les gendarmes retrouvent plusieurs seringues usagées et des éléments permettant de prouver une consommation de drogue. Son casier judiciaire comporte déjà quatre mentions en lien avec le code de la route et les stupéfiants.

Le tribunal choqué par ses propos

Lors de l’audience au tribunal, le prévenu a une attitude qui laisse à penser qu’il n’est pas vraiment conscient de ce qu’il s’est passé. Le président, interloqué par les différentes expressions employées par le prévenu, tente de le faire revenir à la raison : « J’ai l’impression que vous avez un sentiment de grande puissance en voulant échapper à tout prix aux gendarmes. »

Nicolas Nowak, 29 ans, menacé de nombreux sursis qui ont de ce fait été révoqués, est condamné à une peine de 22 mois de prison, dont 4 avec sursis. Le tribunal ordonne son maintien en détention. Il devra s’acquitter d’une amende de 500 euros et indemniser un gendarme, partie civile, à hauteur de 200 euros.

Source : www.lavoixdunord.fr

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