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Le - Retranché, il avait menacé un gendarme avec son fusil

L’ISLE-SUR-LA-SORGUE

Retranché, il avait menacé un

gendarme avec son fusil

Les gandarmes du GIGN étaient intervenus pour maitriser le forcené. Archives

Les gendarmes du GIGN étaient intervenus pour maitriser le forcené. Archives

«Je voulais que personne ne vienne m’embêter. Je me suis senti agressé », indique à la barre du tribunal correctionnel d’Avignon, un homme de 36 ans.

Hier, ce dernier a été jugé pour des faits qui remontent à la nuit du 20 au 21 août dernier à l’Isle-sur-la-Sorgue. Ce soir-là un important dispositif avec médecins, pompiers, négociateurs et gendarmes a été engagé pour venir en aide au prévenu qui souhaitait mettre fin à ses jours. Il avait avec lui un fusil de calibre 12, 34 munitions et une grenade à plâtre.

« Pour nous militaire, une grenade à plâtre c’est comme une arme de jeu », observe le prévenu. Ex-soldat. Et de reconnaître qu’il a mis en joue un gendarme avec son fusil lorsqu’il est tombé nez à nez avec la colonne des gendarmes qui progressaient lentement pour arriver jusqu’à lui.

« Je ne voulais pas qu’ils me blessent. Je voulais mourir »

« J’ai entendu le bruit d’un Taser alors je me suis mis en mode défense. Je pensais qu’ils allaient me tirer dessus. Je ne voulais pas qu’ils me blessent. Je voulais mourir », confie l’individu.

Il a fallu plus de quatre heures de négociation pour le ramener à la raison et pour qu‘il dépose ses armes. Des membres du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) ont fini par le maîtriser.

Après délibéré, le trentenaire a été condamné à huit mois de prison avec sursis assortis d’une obligation de soins et de travail pendant deux ans.

Il lui est interdit de posséder une arme jusqu’en 2021 et il devra verser 500 euros de dommages et intérêts au gendarme qu’il a braqué avec son fusil.

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