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Saint-Allouestre. Il menace et violente quatre gendarmes venus aider sa mère

Le jeune homme, qui a déjà été condamné à dix reprises, était sorti de prison depuis deux mois.
Le jeune homme, qui a déjà été condamné à dix reprises, était sorti de prison depuis deux mois. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Ouest-FranceMélanie BÉCOGNÉE.Publié le 20/08/2019 à 17h49

À peine deux mois après sa sortie de prison, un jeune homme de 27 ans s’est de nouveau retrouvé devant la justice. Ivre, il a multiplié les violences, insultes et menaces le 14 août au soir.

Le coup de folie de cet homme de 27 ans à Saint-Allouestre, le 14 août dernier, ne sera pas jugé ce mardi 20 août. Lors de sa comparution immédiate devant le tribunal de Vannes, il a demandé un délai pour préparer sa défense. L’affaire a été renvoyée au 24 septembre, à 14 h 30.

Le jeune homme devra répondre d’une longue liste de faits. Ceux-ci remontent au mercredi 14 août. Ce soir-là, vers 18 h, la communauté de brigade de Josselin reçoit un appel de la mère du prévenu. Son fils serait alcoolisé et se montrerait violent envers elle. Quatre gendarmes se rendent au domicile de la mère pour intervenir. Sur place, le prévenu ne relâche pas la pression.

Outrage, menace de mort, rébellion et violence sont retenus à son encontre. Dans les faits ? En l’espace d’une heure, il multiplie les insultes, exhibe son sexe, crache dans leur direction et tente de les frapper. Il va jusqu’à donner un coup de pied dans la vitre du véhicule de gendarmerie qui se brise.

Le prévenu, sous curatelle renforcée, n’en est pas à son coup d’essai. La présidente du tribunal énumère les dix condamnations inscrites à son casier pour usage de stupéfiants, outrage, vol, recel et surtout violence sur ascendant. À au moins trois reprises.

L’avocate du prévenu met en avant « sa recherche d’emploi et d’appartement ». Elle demande également une nouvelle expertise, qui soit psychiatrique. De son côté, le procureur François Touron souligne que « la question de l’irresponsabilité pénale ne se pose pas. Il y a des problèmes psychologiques et d’addiction. C’est dans un état d’alcoolisation qu’il devient violent. »

Le tribunal a décidé de son maintien en détention et demandé une expertise psychiatrique du prévenu.

Source : www.ouest-france.fr

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