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Manche : Surveillance des parcs à huîtres, une coopération entre ostréiculteurs et l’Etat

Les locaux du Gaec La Tatihou ont accueilli la semaine dernière une douzaine de gendarmes et des représentants des professionnels de l’huître.

La rencontre a eu lieu dans les locaux du Gaec La Tatihou, chez Stéphanie Lefèvre (à droite), en présence de nombreux gendarmes et de Jean-Marc Jacquette, du Comité Régional de Conchyliculture (à droite).
La rencontre a eu lieu dans les locaux du Gaec La Tatihou, chez Stéphanie Lefèvre (à droite), en présence de nombreux gendarmes et de Jean-Marc Jacquette, du Comité Régional de Conchyliculture (à droite). (©Karine LEGRAND)

Le  Gaec La Tatihou a accueilli la semaine dernière une douzaine de gendarmes et des représentants des professionnels de l’huître, dont Jean-Marc Jacquette, du Comité de conchyliculture.
Avec 300 hectares de parcs à huîtres, dont 230 d’huîtres d’élevage et 70 de réserves, 6 000 tonnes commercialisées et 500 emplois générés, les entreprises ostréicoles des secteurs de Saint-Vaast-la-Hougue et Lestre sont une filière importante de l’économie locale.

Cette rencontre visait à présenter les détails du dispositif de surveillance des parcs à huîtres, de la pointe de Jonville (Réville) à Quinéville, à l’approche des fêtes de fin d’année.

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Avec 300 hectares de parcs à huîtres, dont 230 d’huîtres d’élevage et 70 de réserves, 6 000 tonnes commercialisées et 500 emplois générés, les entreprises ostréicoles des secteurs de Saint-Vaast-la-Hougue et Lestre sont une filière importante de l’économie locale.

Secteur qu’il faut surtout protéger des vols des filières organisées, qui peuvent charger plusieurs centaines de kilos d’huîtres en un passage, et les écouler via un réseau de revente clandestin.

La mise en place du système de numérotation, adopté par les bassins de Saint-Vaast et Lestre, rend les véhicules des ostréiculteurs immédiatement identifiables par les forces de l’ordre, mais permet surtout de repérer les véhicules suspects qui n’en font pas partie. Comme l’explique un gendarme :

Ce système a fait ses preuves, il est efficace, il est un moyen d’intervention rapide pour nous.

Les forces de l’ordre ont rappelé l’importance pour chaque professionnel de prendre ses responsabilités pour mettre en sécurité ses véhicules et ses réserves de carburant et ont conseillé l’installation de caméras infrarouge.
La création d’un groupe d’échange d’informations sur l’application Whatsapp, entre les ostréiculteurs et les gendarmes, a également été envisagée, qui permettrait une rapidité d’intervention supérieure.

De notre correspondante Karine LEGRAND

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