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Toulouse: Elle frappe les gendarmes venus la secourir

FAITS-DIVERS En intervenant sur un accident, les gendarmes sont tombés sur un drôle de phénomène. Une jeune femme qui a passé un début de semaine particulièrement agité et jugée mercredi…

Le palais de justice de Toulouse.

Le palais de justice de Toulouse. – A. Gelebart – 20 Minutes

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A la barre du tribunal correctionnel mercredi, Linda L. a continué le match comme si elle était sur un ring. Il faut dire qu’elle a le coup de poing facile. Les gendarmes de Saint-Orens, près de Toulouse, l’ont appris à leurs dépens.

Tout commence dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 avril, quand ils sont appelés pour un accident de la route dans le secteur. Sur place, ils trouvent une passagère dans le coltard et une conductrice particulièrement excitée, Linda donc.

Nuit de folie à la brigade

Après vérifications, les militaires constatent que la voiture est déclarée volée. Les deux accidentées prennent la direction du poste. Et c’est là que commence une nuit d’enfer à la brigade.

La conductrice se rebelle à plusieurs reprises. Elle détruit le mobilier, crache, insulte, frappe au moins quatre gendarmes. « J’avais avalé 14 plaques de Valium et je tiens à présenter mes excuses aux gendarmes, je n’étais pas dans mon état normal », s’est défendue la prévenue à la barre. En tout cas, les médicaments ne l’ont pas assommée. Devant tant de fureur, la décision est prise de la faire interner d’office à l‘hôpital psychiatrique Gérard-Marchant.

Evasion et prise d’otage

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Et l’établissement se souviendra longtemps de son court séjour. Car elle s’en est échappée le lendemain matin, escaladant un mur avec des infirmiers en blouse blanche à ses trousses.

Une fois sur la route, elle a arrêté une voiture. Elle nie avoir menacé de mort son conducteur pour qu’il la dépose dans le quartier d’Empalot, mais c’est pourtant ce qu’il a raconté aux policiers.

Alors que son avocat plaidait pour une nouvelle hospitalisation d’office, le tribunal a condamné la prévenue à quatre mois de prison ferme, à quoi s’ajoutent deux mois de révocation d’un sursis précédent. Pour l’ensemble de son œuvre.

Sourcewww.20minutes.fr

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