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Le - Un des braqueurs a été tué par un tir de gendarme en tentant de fuir

Un des braqueurs a été tué par un tir de gendarme en tentant de fuir, lors du braquage d’un distributeur automatique à Briis-sous-Forges (Essonne).

  • Par Christian Meyze
  • Publié le , mis à jour le
© Eric Feferberg/AFP Photos

© Eric Feferberg/AFP Photos

Il était environ 3h30, dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 novembre, à Briis-sous-Forges en Essonne, lorsque trois ou quatre malfaiteurs ont tenté de casser un DAB (Distributeur automatique de billets) en essayant de le faire sauter au gaz.
Malchance pour ces braqueurs : une patrouille de gendarmes du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Palaiseau effectuait un contrôle sur le véhicule des casseurs, jugé suspect, lorsque ceux-ci ont surgi de l’agence bancaire. Les braqueurs sont parvenus à entrer dans le véhicule pour prendre la fuite.Selon le récit que le procureur de la République d’Evry, Eric Lallement, un des gendarmes, a alors tenté d’interpeller le conducteur du véhicule, dans lequel les malfrats avaient pris place, en essayant de lui retirer la cagoule qu’il portait. Traîné par le véhicule sur plusieurs mètres, ce gendarme s’est retrouvé en situation de danger.

Le gendarme, agrippé par le conducteur, a tiré à deux reprises sur le véhicule, tandis qu’un autre gendarme a tiré une fois sur un pneu.

Les malfaiteurs ont finalement réussi à s’enfuir, le conducteur ayant été seulement blessé dans un premier temps. Mais un quart d’heure plus tard, les gendarmes ont été informés que le véhicule avait terminé sa course dans un fossé. A bord se trouvait, le corps du conducteur du véhicule, un homme de 36 ans « condamné à de multiples reprises ».

Le procureur d’Evry a précisé que deux enquêtes ont été ouvertes. La première, sur la tentative de vol avec moyens explosifs en bande organisée, est confiée à la Section de recherches de Paris de la gendarmerie. La seconde, qui devra éclaircir les circonstances des tirs des gendarmes et de la mort du conducteur, est entre les mains de l’Inspection générale de la gendarmerie nationale.

Une autopsie sera pratiquée ce dimanche 6 novembre

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