Un jeune ouistiti retrouvé par les gendarmes de Fécamp chez un couple au Havre
Fruit d’une longue enquête menée avec l’Office français de la biodiversité et la police, la brigade de recherches de la gendarmerie de Fécamp a retrouvé un ouistiti, animal protégé, chez des particuliers.
Par Matthias Chaventré
Publié:14 Février 2024 à 12h57
Le jeune animal d’environ 1 an vivait en liberté dans le logement d’un couple, au Havre. Ce ouistiti a été retrouvé par les gendarmes de la brigade de recherches de Fécamp et confié à un refuge d’Eure-et-Loir, mardi 13 février 2024. « Il faut savoir que ce genre d’animal n’a pas une grande espérance de vie en dehors de son environnement normal. Et, il a besoin de soins particuliers que tout le monde n’est pas apte à donner », commente-t-on du côté de la gendarmerie de Fécamp.
Une enquête de plusieurs mois
Plusieurs mois auparavant, une enquête judiciaire a été ouverte. Initialement entre les mains de l’Office français de la biodiversité (OFB). Des indications leur avaient été adressées. Un ouistiti, animal protégé, était détenu « par des personnes résidant sur le secteur fécampois à l’époque », mentionne la gendarmerie, mercredi 14 février. L’OFB a lancé ce dossier de « détention d’un animal protégé ». Puis l’enquête a également été portée à la connaissance de la brigade de recherches de Fécamp, ainsi que de la police de Bolbec. D’autres bêtes auraient pu se trouver sur ces secteurs. L’idée d’un trafic était alors envisagée.
Vendu plusieurs milliers d’euros
Des interventions des autorités ont alors eu lieu sur les différents secteurs. Cela a permis d’aboutir à la découverte du ouistiti au Havre. Un animal qui aurait une valeur de 3 à 4 000 € sur le marché illégal. « Examiné par des vétérinaires, il était en bonne santé », précise la gendarmerie. Ce dossier montrerait une mode à avoir ce genre d’animal chez soi, selon la gendarmerie. Les personnes chez qui le ouistiti a été retrouvé, âgées d’une trentaine d’années, seront convoquées devant la justice.
