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Une voiture parcourt plus de 100 km à contresens sur l’A10 entre Tours et Niort

Publié le 29/10/2022 à 14:21 | Mis à jour le 29/10/2022 à 23:30

Les gendarmes ont fini par intercepter l'automobiliste au bout de 100 km à contresens.
Les gendarmes ont fini par intercepter l’automobiliste au bout de 100 km à contresens.
© Photo d’illustration NR

Une voiture a parcouru quelque 100 km à contresens sur l’A 10 entre la barrière de Sorigny en Indre-et-Loire et l’entrée du département des Deux-Sèvres, où les gendarmes ont réussi à le stopper.

Entre 2 heures et 3 h 15 dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 octobre 2022, une voiture a longuement circulé à contresens sur l’autoroute A 10 dans le sens Paris-province. Le conducteur aurait pu se tromper de sens ou faire demi-tour à hauteur de la barrière de Sorigny, au sud de Tours.

Les gendarmes ont été alertés à 2 h 05 mais les hommes du peloton motorisé de Châtellerault-Naintré, faute de pouvoir se lancer à sa poursuite, n’ont réussi à immobiliser le véhicule et à interpeller le conducteur qu’à la sortie sud du département de la Vienne. Le véhicule a  ensuite été acheminé jusqu’à l‘aire de service de Pamproux (Deux-Sèvres).

Un comportement aberrant

Le conducteur a réussi à parcourir plus de 100 km à différentes allures, traversant le département de la Vienne du nord au sud, sans tenir compte des nombreux gendarmes positionnés tout au long de son parcours, mobilisés dans un temps record en pleine nuit, ni des appels de phare des quelques véhicules qui arrivaient en face de lui, au moins au début de son périple : « Il nous regardait mais refusait de s’arrêter », confie un gendarme.

Afin de limiter au maximum les risques d’accident la circulation a été rapidement neutralisée sur la partie de l’autoroute concernée par les équipes de Cofiroute et des ASF.

Le conducteur a été placé en garde à vue après son interpellation. L’enquête pour déterminer les raisons de ce comportement aberrant se déroule désormais sous le contrôle du parquet de Poitiers qui ne souhaite pas communiquer à ce stade de l’enquête. On sait simplement que le contrevenant risque d’avoir à répondre de divers délits, notamment la mise en danger de la vie d’autrui et le refus d’obtempérer.

Source : www.lanouvellerepublique.fr

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