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Le - Des intervenants détachés à la gendarmerie de Montmirail pour répondre aux problèmes sociaux

Des intervenants détachés à la gendarmerie de Montmirail pour répondre aux problèmes sociaux

   MIS EN LIGNE LE 21/10/2019 À 15:58MONTMIRAIL (MARNE)

Un travailleur social est présent à la gendarmeriede Montmirail. Violences, harcèlements, addictions… il est à l’écoute de la population pour traiter toutes sortes de problématiques.

Pierre Quilleré, adjoint au maire, le major Gilles Herbeck, Florian Allart et le commandant Laurent Quersin ont permis la création de ce dispositif d'écoute sociale.

Pierre Quilleré, adjoint au maire, le major Gilles Herbeck, Florian Allart et le commandant Laurent Quersin ont permis la création de ce dispositif d’écoute sociale.

Auparavant, lorsque les gendarmes intervenaient au sein d’un foyer pour des problèmes sociaux, notamment des violences, et que rien ne pouvait être constaté sur place, il n’y avait pas de suite, expose le commandant Laurent Quersin. Désormais, ces cas sont traités par un intervenant social, rattaché à une brigade de proximité. » Expérimenté depuis 2008 à Vitry-le-François puis dans d’autres unités du département, ce dispositif a été mis en place à Montmirail en mai dernier.

Ce qui m’est confié est classé secret professionnel, je ne communique aucune information aux gendarmes

Florian Allart, de l’association Le Mars-France victimes 51, est présent en gendarmerie une fois par semaine, le vendredi, de 9 à 12 heures. Il prend en charge toutes les problématiques sociales relevées par les gendarmes au cours de leurs interventions, et se rend disponible pour être à l’écoute de la population lors de sa permanence hebdomadaire.

Depuis l’arrivée du travailleur social, 60 dossiers ont déjà pu être traités, et 36 entretiens ont été réalisés. « Dès que les gendarmes me rapportent un fait relevé dans un foyer, je prends contact avec les personnes concernées, confie Florian Allart. Le dialogue est la base de mon travail. Tout ce qui m’est confié est classé secret professionnel, je ne communique aucune information personnelle aux gendarmes. »

Si le travailleur social n’a pas à contribuer à l’enquête des gendarmes, ces derniers ne communiquent pas non plus sur les procédures en cours.

60 dossiers depuis mai

« L’intervention d’un travailleur social à Montmirail permet de répondre à des problématiques que nous connaissions mais auxquelles nous ne pouvions répondre, commente Pierre Quilleré, adjoint au maire chargé de la sécurité. C’est pourquoi nous avons décidé de porter ce projet avec la gendarmerie. C’est une bonne chose. »

Si la Ville de Montmirail est impliquée, ce n’est pas pour autant que l’intervenant social se limite aux seuls Montmiraillais.

« Le dispositif doit profiter à l’ensemble de la communauté de brigades de Montmirail et Étoges, explique le major Gilles Herbeck. Les administrés de toutes les communes environnantes peuvent venir aux permanences tenues par Florian Allart. »

Montmirail rejoint ainsi les onze brigades à proposer des permanences relatives aux faits sociaux. Sur le Sud-Ouest marnais, Fère-Champenoise et Sézanne font également l’objet d’intervention de travailleurs sociaux.

THOMAS CROUZET

Source : abonne.lunion.fr

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